Walter Egli est un policier. Au moment de déplier son bulletin de vote, il ne prend que quelques secondes avant d’inscrire le « JA » qui officialiserait le Suisse allemand comme unique langue nationale. À la grande surprise, c’est le français qui l’a emporté. Toutes les structures financées par l’état devront impérativement communiquer dans la langue de Molière d’ici deux mois. Au commissariat, un Suisse romand nommé Jonas remplace l’ancien collègue de Walter, inapte à cette transition linguistique. Tous deux se voient confier une mission, celle de débusquer un réseau de résistants situé au Tessin, prêt à tout pour défendre le plurilinguisme helvétique.