4 juillet 1945. L’Amérique fait grise mine car dans le Pacifique, la Seconde Guerre mondiale joue les prolongations : le Japon oppose une résistance acharnée. Une course contre la montre s’engage alors entre Truman et Staline pour le contraindre à la capitulation. Le 16 juillet, après le succès de l’essai Trinity, Truman dispose d’un nouvel atout : la bombe atomique. La postérité a présenté la tragédie d’Hiroshima et de Nagasaki comme le seul motif de la capitulation japonaise. Or, si cette affirmation est loin d’être erronée, elle omet le rôle d’un acteur fondamental dans le dénouement du second conflit mondial : l’Armée Rouge.